Le « Omer » était une mesure d’orge qui était offerte au Temple le lendemain du premier jour de Pessah. À partir de ce jour en fait de la veille au soir, marquant le début de la journée d’après la Torah, c’est une Mitsva de la Torah de compter les quarante-neuf jours que l’on appelle dès lors « les jours du Omer » ou « le compte du Omer ». Nous compterons donc à partir du second soir de Pessah jusqu’à la veille de Chavouot. Si l’on n’a pas compté de suite après la prière du soir (Arvit), on peut encore compter durant la nuit jusqu’à l’aube. Si on ne s’en souvient que pendant la journée, on peut compter, mais sans réciter la bénédiction. Et le soir suivant, on continue de compter avec la bénédiction. Si on a oublié toute une journée, on devra dorénavant compter chaque soir sans la bénédiction. Les coutumes spécifiques à la période du Omer, hommes et femmes ont l’habitude de ne pas entreprendre de « travaux » (tels que ceux interdits à Hol Hamoed) depuis le coucher du soleil jusqu’à ce qu’ils aient compté le Omer. On ne célèbre pas de mariage et on ne se coupe pas les cheveux, en souvenir de l’épidémie qui décima les 24 000 élèves de Rabbi Akiva à cette époque du Omer.